
35 éme année
جمعية مساعدة الأشخاص المصابين بالسرطان
Association d'aide aux personnes atteintes de cancer



Le sucre : Une douceur toxique.

Trop de sucre n'adoucit plus
Consommation actuelle de sucre en Algérie :
La consommation moyenne de sucre par habitant en Algérie est estimée à
42 kg par an, bien au-delà des 10 kg recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
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Au niveau national, la consommation annuelle de sucre atteint environ 1,2 million de tonnes, dont 150 000 tonnes sont utilisées pour la production de jus et de sodas.
Initiatives pour réduire la consommation de sucre :
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Les autorités algériennes ont mis en place des mesures pour diminuer la consommation de sucre, notamment en plafonnant la quantité de sucre dans les boissons à 11 grammes par litre.
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Les producteurs de boissons se sont engagés à réduire progressivement le taux de sucre dans leurs produits afin de préserver la santé publique et de se conformer aux nouvelles réglementations.
Sucre et cancer
Le sucre joue un rôle clé non seulement dans les maladies métaboliques (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires), mais aussi dans certains cancers. Voici ce que la science en dit :
1. Le sucre et la croissance des cellules cancéreuses
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Les cellules cancéreuses consomment beaucoup plus de glucose que les cellules normales. Ce phénomène, connu sous le nom d’effet Warburg, signifie que les cellules tumorales utilisent le sucre comme principale source d’énergie pour se multiplier rapidement.
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Une alimentation riche en sucre favorise donc un environnement propice à la croissance des tumeurs.
2. Lien entre consommation de sucre et certains cancers
Plusieurs études ont mis en évidence une association entre une consommation excessive de sucre et le risque accru de certains cancers :
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Cancer du pancréas : Une forte consommation de sucre raffiné est liée à un risque accru de développer un cancer du pancréas, car elle favorise l'inflammation et la résistance à l'insuline.
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Cancer du sein : Une alimentation riche en sucres ajoutés peut favoriser la croissance des cellules cancéreuses du sein, notamment via l’augmentation de l’insuline et des facteurs inflammatoires.
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Cancer colorectal : Une consommation élevée de boissons sucrées et d’aliments à indice glycémique élevé est associée à un risque accru de cancer colorectal.
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Cancer du foie : Le sucre, notamment sous forme de fructose (présent dans les sodas et les produits ultra-transformés), est un facteur de surcharge hépatique, pouvant favoriser la stéatose hépatique et, à long terme, le cancer du foie.
3. Sucre, inflammation et insuline : un terrain favorable au cancer
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Une alimentation trop sucrée entraîne une résistance à l’insuline, ce qui augmente la production d'IGF-1 (facteur de croissance insulin-like), un hormone favorisant la prolifération des cellules cancéreuses.
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Une forte consommation de sucre contribue aussi à l’inflammation chronique, un des moteurs du développement des cancers.
4. Réduction du sucre : un levier de prévention
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Diminuer la consommation de sucre ajouté permet de réduire l’inflammation, de maintenir une glycémie stable et de limiter la stimulation des cellules cancéreuses.
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Adopter une alimentation riche en fibres, en protéines et en bons lipides permet de stabiliser l’énergie sans pics de glycémie, réduisant ainsi le risque de maladies métaboliques et de cancers.
Conclusion
Réduire le sucre n’est pas seulement une question de poids ou de diabète, mais une véritable mesure de prévention contre le cancer. I L est impératif de sensibiliser le public à ce lien méconnu entre sucre et cancer.
